- agenouilloir
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• 1552; de s'agenouiller♦ Petit prie-Dieu; planche d'un banc d'église servant d'appui aux genoux.Synonymes :⇒AGENOUILLOIR, subst. masc.RELIGIONA.— Partie du prie-Dieu sur laquelle on s'agenouille. L'agenouilloir d'un prie-Dieu.Rem. Attesté ds Ac. 1798, 1835, 1878, 1932; BESCH. 1845; Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, ROB., Pt LITTRÉ.— P. méton. A pu désigner le prie-Dieu lui-même.Rem. Attesté ds BOISTE 1834, LAND. 1834, Pt ROB.B.— P. ext.1. Partie d'un banc d'église sur laquelle on s'agenouille.Rem. Attesté ds Pt ROB.2. ,,Petit escabeau sur lequel on s'agenouille.`` (LITTRÉ).Prononc. :[
]. — Rem. Les dict. du XIXe s. transcrivent le mot avec l mouillé, sauf LAND. 1834 et DG qui notent yod (cf. agenouiller).
Étymol. ET HIST. — 1552-1555 « petit banc sur lequel on s'agenouille » (Sauvage, Trad. de P. Jove ds DG), attest. isolée jusqu'à Trév. 1752.Dér. de (s')agenouiller; suff. -oir.BBG. — BÉL. 1957. — CHESN. 1857. — GAY t. 1 1967 [1887]. — JOSSIER 1881. — MARCEL 1938.agenouilloir [aʒ(ə)nujwaʀ] n. m.ÉTYM. 1552; de s'agenouiller.❖♦ Petit prie-Dieu; partie du prie-Dieu sur laquelle on s'agenouille. || L'agenouilloir d'un prie-Dieu. — Planche d'un banc d'église, servant d'appui aux genoux.0 Dans le chœur même de l'église de Soye, existait un banc réservé aux Moressée, aux agenouilloirs capitonnés, aux armoiries sculptées sur les montants.Georges Borgeaud, le Voyage à l'étranger, I, p. 77.
Encyclopédie Universelle. 2012.